9 février 2009
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Numismatique de l'Egypte Pharaonique
Nectanebo II
-360-343 av. J.-C.
Nectanebo II
-360-343 av. J.-C.
Nectanébo II est le troisième et dernier pharaon de la XXXe dynastie et ainsi le dernier souverain égyptien
indépendant. Il se voit offrir la couronne de son oncle Téos avec l'aide de son père prince de Mendès, la cité antique égyptienne, et aussi l'appui du roi Sparte, Agésilas II. En effet, Pharaon
Téos doit faire face à une nouvelle menace d'invasion perse ; l'empire Achéménide qui se remet de ses difficultés dynastiques et des révoltes des territoires conquis, reprend peu à peu une
politique impériale, matant toute résistance par la force et finalement tourne à nouveau son regard vers l'Égypte. Pour faire face à ce nouveau péril, Téos prélève de lourdes taxes notamment
auprès des temples afin de battre monnaie pour pouvoir payer des contingents de mercenaires grecs. Il lève également une armée dans le pays et marche avec ses alliés contre les Perses avant que
leurs troupes ne se rapprochent trop du Double pays. Toutes ces mesures lui attirent une impopularité telle qu'il laisse la régence du pays à son frère Tjahépimou qui, profitant du mécontentement
général contre Téos, fait proclamer roi son fils Nakhthorhebyt, le futur Nectanébo II.
Téos est forcé de s'enfuir et trouve refuge auprès du Grand Roi perse !
Sous le règne de Nectanébo II, l'Égypte voit ses dernières années de paix et pendant dix-huit années il réussit à éloigner la menace toujours présente de l'invasion perse en remportant une bataille en -351. Ce répit de courte durée lui permet de continuer l'œuvre de son grand-père Nectanébo Ier. La fin de son règne est troublée par le conflit avec les Perses et l'Égypte est envahie par les armées d'Artaxerxès III qui, cette fois, prépare mieux sa campagne et qui, après avoir vaincu la citadelle de Péluse à la pointe orientale du delta, prend Bubastis et met le siège devant Memphis où s'est réfugié le roi. Nectanébo s'enfuit alors en Haute-Égypte d'où il organise la résistance et se réfugie en Ethiopie. Les Perses l'emportèrent sous le règne de Darius III Codoman, mais pour une courte durée. Déjà Alexandre portant ses efforts sur l'Empire perse après avoir réussi l'unité de la Grèce et bientôt il libère l'Égypte de l'envahisseur se faisant couronner pharaon à son tour.
Le sarcophage extérieur en granit de Nectanébo II a été retrouvé à Alexandrie, et peut aujourd'hui être admiré au British Museum. Il n'a probablement pas été enterré dedans et le lieu de sa découverte est sans aucun doute le résultat d'un remploi lors des périodes gréco-romaines. Trouvé lors de l'expédition d'Égypte de Bonaparte, il a été décrit par les savants qui en firent le relevé paru dans la Description de l'Égypte.
Téos est forcé de s'enfuir et trouve refuge auprès du Grand Roi perse !
Sous le règne de Nectanébo II, l'Égypte voit ses dernières années de paix et pendant dix-huit années il réussit à éloigner la menace toujours présente de l'invasion perse en remportant une bataille en -351. Ce répit de courte durée lui permet de continuer l'œuvre de son grand-père Nectanébo Ier. La fin de son règne est troublée par le conflit avec les Perses et l'Égypte est envahie par les armées d'Artaxerxès III qui, cette fois, prépare mieux sa campagne et qui, après avoir vaincu la citadelle de Péluse à la pointe orientale du delta, prend Bubastis et met le siège devant Memphis où s'est réfugié le roi. Nectanébo s'enfuit alors en Haute-Égypte d'où il organise la résistance et se réfugie en Ethiopie. Les Perses l'emportèrent sous le règne de Darius III Codoman, mais pour une courte durée. Déjà Alexandre portant ses efforts sur l'Empire perse après avoir réussi l'unité de la Grèce et bientôt il libère l'Égypte de l'envahisseur se faisant couronner pharaon à son tour.
Le sarcophage extérieur en granit de Nectanébo II a été retrouvé à Alexandrie, et peut aujourd'hui être admiré au British Museum. Il n'a probablement pas été enterré dedans et le lieu de sa découverte est sans aucun doute le résultat d'un remploi lors des périodes gréco-romaines. Trouvé lors de l'expédition d'Égypte de Bonaparte, il a été décrit par les savants qui en firent le relevé paru dans la Description de l'Égypte.
Æ 16mm - 4.24g - 1h. /
au Droit : bélier courant à gauche, tête retournée, grènetis autour
au Revers : balance, grènetis autour. Réf. : Weiser page 16 n° 1 ; Howgego pl. 9 n°192
au Revers : balance, grènetis autour. Réf. : Weiser page 16 n° 1 ; Howgego pl. 9 n°192
Autres bronzes du même type :
et pour finir :
et pour finir :
Stater d'or - Ø16 -
8.21g - au Droit : cheval sauvage caracolant à droite.
au Revers : collier pectoral avec six perles pendantes (en hiéroglyphe neweb " or "), croisant horizontalement un cœur et une trachée-artère (en hiéroglyphe nefer " bon, beau ").
Réf. : Svoronos 9 var. ; Sear 6230 p. 577 ; G.K. Jenkins, " pièces de monnaie grecques récemment acquises par British Museum, " Chronique numismatique 1955, p.145, n°24, pl. 13 ;
SNG Copenhague 1. E-F . / Très rare.
au Revers : collier pectoral avec six perles pendantes (en hiéroglyphe neweb " or "), croisant horizontalement un cœur et une trachée-artère (en hiéroglyphe nefer " bon, beau ").
Réf. : Svoronos 9 var. ; Sear 6230 p. 577 ; G.K. Jenkins, " pièces de monnaie grecques récemment acquises par British Museum, " Chronique numismatique 1955, p.145, n°24, pl. 13 ;
SNG Copenhague 1. E-F . / Très rare.
un autre exemplaire encore plus beau ....
Nectanébo II a frappé ces staters d'or pour le paiement des mercenaires car leur utilisation n'était pas
encore très commune parmi les Egyptiens. Ce stater reflète une renaissance culturelle égyptienne, avec l'utilisation de hiéroglyphes. Le cheval libre, est le symbole égyptien antique pour la
royauté. Le cœur et sa trachée-artère, nefer, signifie bonne, et un collier pectoral, nebew, signifie l'or. Ainsi cette pièce de monnaie peut être lue comme " bon or du roi ".